C'est dans ce n°7 que j'ai vraiment commencé à dessiner sérieusement. Dans le n° précédent, je n'avais fait que deux dessins de commande sans intérêt, mais cette fois j'ai droit à la couverture...
Et
c'est aussi dans ce numéro que commence la Saga du Sas Tournant, installé là
sur décision du ministère, et qui n'a jamais fonctionné... D'ailleurs, dans
un article,, le TPG écrivait le texte qui suit:
Il y a un an,
un entrepreneur audacieux a posé à l'entrée de la Trésorerie Générale, un
engin curieux ressemblant à une porte à tambour tournante.
L'idée et la décision venant de Paris, l'état-major de la
Trésorerie Générale a cru d'abord que c'était une bonne idée et qu'une
porte à tambour devait servir à être une porte, c'est-à-dire à entrer et à
sortir.
Tout le monde le sait maintenant, ce n'était pas ça. La
porte tourne quand on ne s'en sert pas, elle arrête de tourner quand on s'en
sert et coince dans son tambour les aventuriers qui l'empruntent.
Comme personne ne peut croire que c'est ce qu'on voulu les
cerveaux parisiens, nous ouvrons aujourd'hui notre grand concours:
-
Question principale: A quoi peut servir la porte à tambour de la TG ?
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Question subsidiaire: Combien de personnes ont-elles été coincées en un an dans la porte à tambour ?
Les réponses devront être envoyées avant le 29 février prochain, le
cachet de la poste faisant foi. Le gagnant recevra une porte à tambour, à
charge pour lui de démonter celle de la TG.
Qui donc était cette pétulante personne ? Je n'en ai plus la moindre idée. Sûrement un fonctionnaire qui venait de recevoir l'ordre national du mérite, ce qui méritait bien un dessin dans le journal.
1990 - "Distinction honorifique"