1992 — “l'agence Finances-presse communique”

Ce dessin de mauvaise qualité, c'est la couverture de 54 Trésor numéro 11. Pourquoi est-il si mal reproduit ? Tout simplement parce que je ne possède plus les originaux de nombre des dessins du journal. Ils avaient une fâcheuse tendance à disparaître, à l'époque. Je dois me contenter de reproduire ceux qui se trouvent dans le journal lui-même, et la qualité du tirage n'est pas toujours au rendez-vous.

1992 — "Les désillusions du chargé de formation".
Un article aussi sérieux méritait-il un traitement aussi comique?

1992 — Association “bouillon de lecture”.

Cette association existe encore. Elle a pour but, je cite “de prêter des livres à tous ceux qui pensent encore que l'on peut voyager sur du papier et rêver l'espace d'une page tournée”… Quelle belle phrase.

“Bouillon de lecture” ça me faisait irrésistiblement penser à “bouillon de sorcière”, d'où ce dessin, réutilisé plusieurs fois dans le journal.

1992 — “L'aile ou la cuisse ?”

“En déplacements, tous les agents du Trésor pourront dormir dans des hôtels identiques.
Mais compte tenu des prix pratiqués dans l'hôtellerie à Paris et du montant des indemnités accordées, tous continueront à se retrouver sous les ponts…”
De là à imaginer M.Fache dormant sous les ponts, il n'y avait qu'un pas !

1992 — “Restructuration”.

M.Pierrat s'était contenté de me dire: “il me faut un dessin où quelqu'un s'adresse à une jolie fille en disant…” Je n'avais, là encore, aucune idée sur ce que pouvait bien être une contrainte par corps, n'ayant jamais eu affaire à ce genre de situation.

Je dessinais déjà M.Durey, l'agent d'entretien, depuis longtemps, à cette époque-là. J'en avais fait un personnage sympathique, un peu gaffeur, qui perdait tout le temps ses outils. Il sera quelques années le héros d'un “Mon trésor à moi” (afficher), et aura même sa propre série de BD.

Je vais lui consacrer sa propre page, c'est sûr !