C'est pourtant vrai. Voilà le dernier
vrai numéro de 54 Trésor. Déjà ? Impensable ! Alors que tout le monde se
l'arrachait dans les bureaux, qu'on se le piquait d'un service à l'autre, que
des photocopies pirates circulaient jusque dans les autres départements! La
cause officielle: monsieur Pierrat, cheville ouvrière du journal, s'est
arrêté pour raisons de santé, et la retraite n'est pas loin. Qui reprendra le
flambeau ? Personne.
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1995
— "Tchao Alice…"
Dessin
de couverture, original en noir.
La couverture de ce numéro était pour
la première fois coloriée par ordinateur.
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De
Clugny à Nancy, 43 ans au service de l'administration. Le départ de Mademoiselle
Bouillin, correspondante sociale, laissa un grand vide. Juste comme on allait
rénover le restaurant ! Ca lui aurait tellement fait plaisir qu'il ne pleuve
plus dans son bureau!
1995 — "Trésor filmographie"
Dessin illustrant un article de Guy Tropin.
Une histoire bien étrange, presque en forme de règlement de comptes. La
"vache" est jouée par un dénommé Roger Marguerite et représentée
sous les traits de Monsieur Fache, de son prénom… Roger. "Fache",
"vache"… surprenante coïncidence, non ?
D'ailleurs monsieur Fache est parti peu de temps après.
1995 — "les virus en
informatique"
Un
article signé Paul Bardeau, alors chargé de mission informatique. Le
personnage "victime" du virus n'est autre que monsieur Moret, de la
sécurité, qu'on avait plus revu dans le journal depuis l'affaire du sas
tournant.
1995 — "Les manuscrits de la Terre
Morte - suite et fin"
Article de Guy Tropin. La disgrâce du chef. Tout cela sent très fort la fin,
la fin de l'article, la fin de la série, la fin du journal...
Voilà,
c'est fini. Enfin pas tout à fait. On décida l'année suivante de sortir un
numéro spécial pour le départ de monsieur Maizy, un "hors série"
pour lequel je fis quelques dessins. Mais ceux qui avaient fait la grande
époque du journal n'étaient déjà plus là: messieurs Fache, Aguiléra, Pierrat,
Maizy… le journal est donc mort sur ce numéro 21, en fin d'été 1995, alors
qu'on réfléchissait déjà à une nouvelle illustration pour le titre. Fin
d'une époque.
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